Notre petit jardinet, nous livre, en ce mois de septembre, ses poireaux d’été.
Voici une photo d’ensemble du potager prise au mois de juillet alors que les poireaux étaient toujours en croissance.
Nous y avions repiqué une seule ligne d’environ 5 m de longueur.
Après la récolte des oignons et des échalotes, nous avons à nouveau repiqué une ligne de poireaux d’hiver que nous récolterons ultérieurement. Nous devrions donc doubler les résultats de notre production qui sont détaillés ci-dessous.
Cette récolte nous satisfait. La grosseur des poireaux n’est pas uniforme, ce qui n’est pas plus mal.
Certains ont été attaqués par des insectes et présentent quelques traces de leurs passages et repas. Le prélèvement des petites bestioles est très superficiel et l’impact n’est que visuel. Celui-ci disparait d’ailleurs lors du nettoyage et de la préparation pour la congélation.
La première phase du nettoyage consiste à éliminer les racines et les pointes des feuilles.
Le volume des déchets verts est considérable mais constituera un apport intéressant sur le compost.
Les poireaux sont maintenant prêt à être lavés et découpés.
Je découpe les poireaux en fine lamelle d’environ 1 cm et les place à tremper dans de l’eau salée.
Les petites traces de terre restante se déposent naturellement dans le fond de l’évier alors que les poireaux flottent à la surface.
Quel temps cela prend-il ?
En terme de temps consacré, la récolte et le conditionnement n’excèdent pas les deux heures.
Le repiquage des poireaux n’a pas exigé plus d’un quart d’heure.
L’entretien pendant la croissance a été très limité : quelques arrosages et le retrait des herbes envahissantes (que nos poules ont dévorées).
Quel est le résultat final ?
Cela nous a permis de préparer 10 portions pour 4 personnes que nous consommerons durant l’hiver. Cela représente un poids total de 5,5 kg.
Et qu’est ce que cela coûte ?
Nous n’avons pas semé les poireaux (ce qui aurait encore été moins cher) mais acheté des poireaux à repiquer. Nous avons déboursé … 3 euros pour 50 poireaux.
Il faut ensuite ajouter le prix des sachets de congélation (moins de 1 euro pour 70 sachets).
Nous n’utilisons naturellement aucun produit chimique ni engrais (hormis notre compost). Cela réduit les frais mais c’est surtout meilleur pour la santé et l’environnement.
Le prix au kilo est donc d’environ 0,5 euros. N’hésitez pas à comparer avec les prix en grande surface pour des produits surgelés ou étiquetés « frais »… qui a dit que le bio coûte cher 😉
Il me reste une chose que je ne pourrai pas vous faire passer par ce blog et qui est pourtant essentielle, c’est la fraîcheur et le goût que dégagent ces poireaux.
Cette culture ne pose aucune difficulté, n’est pas onéreuse et ne nécessite pas beaucoup de place.
Qu’est ce qui vous empêcherait d’en cultiver à la maison ?