L’évolution du potager et la qualité des récoltes dépendent de nombreux facteurs : la météo, la qualité des semences, le développement de maladies, la présence de ravageurs…
Culture des haricots
Cette année, nous avons dû semer nos haricots à trois reprises. Le printemps en Belgique s’est annoncé frais et humide, trop frais…
La germination ne s’est pas déroulée correctement. Tout ne se passe toujours comme on le voudrait, c’est la nature qui décide…inutile de forcer.
L’impact négatif sur la récolte nous semblait inévitable cependant nous avons été surpris…
Nous avons semé environ 3 lignes de 5 m de haricots princesse de deux variétés différentes.
Les plans se sont finalement bien développés, les fleurs étaient nombreuses et bien fréquentées par les bourdons, le feuillage était dense et vigoureux.
La culture ne nécessite aucun soin particulier ni aucun traitement, il suffit d’attendre la récolte.
Nous avons cependant butté les haricots pour leur offrir une meilleure assise.
Récolte des haricots
La récolte s’est étalée sur plusieurs semaines. Il s’agit de cueillir les haricots alors qu’ils sont encore fins et pas trop mûrs.
Précédemment nous avions tendance à attendre de disposer de suffisamment de haricots et nous procédions à une seule récolte : le volume était là mais les haricots contenaient beaucoup de fibres ce qui les rendaient moins agréables à consommer.
Voici le résultats de nos récoltes :
- 01-08 : 530 gr (1 portion)
- 07-08 : 2 kg (4 portions)
- 23-08 : 7,6 kg (14 portions)
- 06/09 : 5,6 kg (9 portions)
- 20/09 : 2 kg (4 portions)
soit un total de 32 portions et de 17,7 kg avec un investissement de 5 euros pour l’achat des graines.
Le prix de reviens au kg est de 5 / 17,7 = 0,28 €.
Conservation des haricots
Traditionnellement, nous surgelons les haricots après les avoir « blanchis » environ 5 minutes.
Cette année, nous avons testé la surgélation des haricots crus ainsi que trois portions dans des bocaux de récupération.
Nous vérifierons dans quelques semaines si la conservation et le goût sont valables pour ce dernier cas.
En conclusion, tout comme pour les blettes, le haricot est :
- simple à cultiver : semer puis récolter,
- généralement apprécié,
- rentable par rapport à l’investissement et au temps consacré.
Louis Pirson
30 Sep 2014A mon avis, il y a un grand intérêt à la culture du haricot, outre évidemment les légumes qu’on en retire et qui sont, sur le plan gustatif, bien supérieurs aux haricots « du magasin ».
L’autre intérêt, c’est le fait que les haricots sont à consommation d’azote « négative » : grâce à des bactéries sur leurs racines, ils fixent l’azote de l’air dans le sol en le transformant en nitrate. Selon moi, les haricots sont, avec les pois, absolument indispensable dans un plan de rotation de culture. Perso, je les plantes l’année qui suit sur les planches qui ont portées des courges, un peu comme des engrais verts … mais productif.
olivier
30 Sep 2014Merci pour votre commentaire et surtout sur le second intérêt.
Je dois encore développer cette approche qui chez nous est toujours expérimentale : nous en sommes encore à occuper l’espace selon les disponibilités mais il y a sans aucun doute moyen de faire (beaucoup) mieux !