L’année passée, nous vous racontions l’évolution de notre très petit potager de 25 mètres carrés.
Pourquoi ?
Nous voulons démontrer dans cet article que même sur une petite superficie, il est possible d’obtenir de bonnes récoltes même si celles-ci ne nous permettent pas encore d’être autosuffisant en matière de légumes.
Pour nous, l’intérêt est de produire nos légumes de façon saine et naturelle. Nous n’utilisons aucun produit chimique ni engrais. Le seul amendement est celui fournit par notre compost.
Nous utilisons également une partie des légumes pour nourrir nos lapins.
Comment ?
En février, le jardin a été préparé et les premiers semis ont été réalisés.
Malheureusement, le printemps a été frais et humide dans notre région et la germination a été aléatoire. Celle des haricots notamment n’a rien donné, ce n’est qu’au troisième semis (et une partie en pots) que le développement s’est enfin produit, la récolte sera donc plus tardive.
Certains légumes sont repiqués plutôt que semés : salades, céleris, poireaux, choux…
Nous avions décidé d’installer une petite serre pour cultiver nos tomates et aubergines.
Les récoltes
La récolte se déroule tout au long du printemps et de l’été selon les arrivées à maturité, voici ce qui a été engrangé.
Céleris verts : |
Poireaux nettoyés et conditionnés : |
Blettes, en deux récoltes : |
Haricots princesses : |
Choux de Bruxelles : |
Betteraves rouges : |
Courgettes : 4 pièces pour 1,7 kg |
Salades feuille de chêne : |
Potirons |
et dans notre minuscule serre :
Aubergines : |
Tomates : |
Poivrons : |
Concombres : 3 pièces sur un seul plan, environ 1 kg, Prix du plan : gratuit (reçu)
Est-ce rentable ?
Nous avons donc produit un total (48,8 au jardin et 14,3 dans la serre) de 63,1 kilos de légumes
pour un investissement total de 17,75 € soit 3,55 €/kg en moyenne
sur une surface de 25m2 soit 2,5 kg/m2.
Mais il y a aussi…
Nous avons également récolté sur notre petit terrain :
- plusieurs kilos de nos premières fraises plantées entre les arbres fruitiers,
- de l’excellente rhubarbe pour nos confitures,
- des myrtilles,
- des mûres et des framboises (en petite quantité).
Et lors des cueillettes à proximité :
- 6,2 kg de mirabelles,
- 120 kg de pommes pour notre jus de pommes bio et notre compote maison.
Nous avons cultivé en cave :
- 4,4 kg de champignons de paille pour 25 € (non rentable),
- 3 kg d’endives pour 6 € (mauvaise année).
Les points moins positifs
Nous devons également citer plusieurs essais infructueux ou insatisfaisants, il en va ainsi pour :
- les choux rouges et les choux pour choucroute, tous deux dévorés par les chenilles,
- les chicorées semées pour produire des carottes d’endives. Elles étaient trop petites pour les cultiver l’hiver (en raison d’un semis tardif) mais le feuillage à été fortement et longuement apprécié par nos lapins,
- les (petites) carottes clairsemées ont néanmoins fait le bonheur de nos lapins,
- le fenouil, qui a produit beaucoup de feuillage mais pas de bulbe à consommer, nous ne l’avions pas butté…
- les champignons sont de culture peu rentable et offrant peu d’intérêt, elle consiste à l’arrosage du substrat et du mycélium fourni.
Est-ce possible de faire mieux et moins cher ?
Bien entendu, même beaucoup mieux !
Nous tâcherons de le faire en récoltant nos propres graines et en sélectionnant davantage de variétés vivaces.
On en reparlera dans le cadre des articles sur la permaculture.
Pour cela, il faudra revenir à la source et sélectionner des semences de variétés locales, naturellement résistantes et non modifiées puis les reproduire nous-même.
Nous avons déjà éliminé les coûts relatifs aux entrants constitués essentiellement par notre compost et nous n’utilisons bien entendu aucun produit chimique. Le seul coût est donc la semence ou l’achat de plants.
Cette année 2015, nous avons décidé de doubler les dimensions du potager, il mesure actuellement 10 mètres sur 5.
Nous avons également débuté des semis dans la serre pour essayer d’acheter moins de plants à repiquer.
Nous avons déjà commencé les semis au potager, vous allez le découvrir bientôt.