A l’issue de l’hiver, ce 24/03/2018 nous étions impatients de vérifier si toutes nos colonies ont survécus à cette période critique.
Nous n’avons pas visité ou même ouvert les ruches depuis fin août de l’année passée.
La température n’est pas encore propice selon nous pour ouvrir les ruches, nous attendrons pour la visite de printemps d’avoir une succession de plusieurs jours à minimum 12°C.
Le seul indicateur est l’évolution du poids de la ruche et ainsi des réserves qu’elle contient.
C’est la présence d’activité sur notre ruche témoin au potager qui va nous inciter à visiter nos deux autres ruchers.
Une seule colonie avait été perçue en difficulté possible en raison du faible poids de celle-ci et de l’activité réduite. C’est la seule qui a été nourrie avec un peu de candi. Elle semble redémarrer.
Les autres colonies de ce rucher situé en bordure de réserve naturelle se portent bien et sont bien actives.
Nous avons retenu des emplacements différents pour éviter le butinage à proximité de zones de cultures contaminées par des produits chimiques.
La présence d’une forêt à proximité et la bonne exposition sont aussi des critères importants.
Le dernier étant un emplacement sécurisé et protégé contre le vol.
L’autre rucher est situé dans des taillis à l’abandon.
En l’absence de feuillage, les ruches sont protégées des vues par un filet de camouflage.
Ce sont finalement dans les ruches auto-construites et peuplées d’abeilles noires qui accumulent le plus de pollen.
Le fait de multiplier les emplacements nécessite davantage de temps pour le suivi mais permet de répartir les risques (vol, dégradation, …) et de varier le goût du miel.
Donc en synthèse, cette visite rapide des ruchers est positive et nous n’avons heureusement pas connu de pertes hivernales cette année.