Lorsque l’on souhaite manger sainement et connaître la composition de ses aliments, on arrive assez rapidement à la conclusion qu’assurer sa propre production est LA solution.
Dans les articles à venir, nous tenterons de balayer les fausses croyances :
- c’est difficile, il faut beaucoup de connaissances,
- cela prend énormément de temps,
- cela coûte plus cher que d’acheter en grandes surfaces.
Nous parlerons sur ce site de la production de légumes, de viandes et aujourd’hui, de fruits.
Pour la plupart d’entre-nous, il ne sera pas possible d‘être totalement autonome mais je vous garanti néanmoins de très grandes satisfactions lorsque vous consommerez fièrement vos productions ou que vous les ferez découvrir à vos amis incrédules…
L’automne est la bonne période pour planter vos arbres fruitiers.
Je ne dois plus vanter l’intérêt de consommer des fruits et pourtant la plupart d’entre-nous n’en consomme pas assez.
Si je vous en parle aujourd’hui, c’est pour vous rappeler que l’automne est la période propice aux plantations et lorsque vous aurez les fruits au jardin… il faudra les consommer.
Alors, s’il vous reste un peu de place au jardin, n’hésitez pas… plantez !
Comment sélectionner ses arbres fruitiers ?
Énumérez la liste des fruits locaux que votre famille apprécie et qu’il serait envisageable de produire chez vous.
Rendez-vous ensuite chez votre pépiniériste local et posez lui toutes vos questions, montrez-lui les photos des emplacements que vous envisagez.
Je vous recommande d’éviter les grandes surfaces dans lesquelles l’origine des arbustes est peut-être fort différente de ce que vous pouvez espérer cultiver localement et où les conseils risquent d’être moins professionnels.
Votre pépiniériste vous renseignera rapidement sur les variétés à sélectionner, selon le type de sol et d’emplacement. Inutile de potasser des dizaines d’articles ou de livres : passez à l’action !
Vous pourrez choisir entre des fruitiers à « base tige » ou en buisson qui ne feront pas d’ombre à vos voisins ou des fruitiers à hautes tiges plus imposants mais capables de produire plusieurs dizaines de kilos de fruits annuellement.
Nous verrons plus tard comment conserver les fruits pour les déguster tout au long de l’année et en profiter en dehors de la saison de production.
Plan d’actions
Ce qu’il faut faire maintenant, c’est passer à l’action :
- faire l’inventaire de la place disponible au jardin,
- éventuellement faire de la place en n’hésitant pas à remplacer des résineux par exemple ou transformez vos haies d’ornement en haie fruitière,
- faire une première liste des variétés ou espèces recherchées,
- vous faire conseiller par un spécialiste,
- sélectionner des arbres régionaux et pas exotiques,
- sortez la bêche…
Quel investissement faut-il consentir ?
Il s’écoulera encore un peu de temps à mettre en profit entre la plantation et la récolte. C’est pourquoi il est préférable d’agir tout de suite.
Suivant votre budget et vos souhaits vous pourrez acquérir des arbres qui produiront leur premiers fruits l’année suivant la plantation ou dans deux à trois années.
Vous pouvez déjà obtenir des arbres fruitiers selon leur état de développement entre 5 et 50 euros.
Personnellement je les achète au prix de 12 euros pour une première production dans les 3 années à venir. Vous pouvez bien entendu combiner les variétés et l’âge des plants pour diversifier les périodes de récolte et les sortes de fruits.
Il n’est pas nécessaire d’acquérir tous les arbres la même année et vous pouvez préparer le terrain et planter selon vos possibilités.
Vous constaterez rapidement qu’investir 12 euros dans un pommier qui peut vous rapporter facilement 10 à 50 kilos de pommes par an vous enrichira davantage que de déposer cette somme sur votre compte d’épargne. Le prix moyen du kilo de pommes est d’environ 1,5 euro.
A vos calculettes… et je ne prends pas en compte l’amélioration de votre qualité de vie…et le confort des perchoirs naturels que vous offrirez aux oiseaux…
Vous allez retrouver une nouvelle motivation pour consommer vos fruits et vous pourrez aussi les offrir à vos proches.
Et si vous manquez de place ?
Avant de se résoudre à cette éventualité, il y a lieu de reconsidérer la situation actuelle.
L’obligation reste cependant de disposer d’un morceau de terrain, si vous vivez en appartement, la solution pourrait être de mettre à profit vos ballades et de les combiner à la cueillette. On en reparle.
Dans mon cas, j’étais arrivé à la même conclusion : pas assez de place avec mon petit terrain de 11 ares (maison, potager, volaille, arbres existants inclus) .
J’ai alors décidé de retirer une grande haie de thuyas qui avait été plantée il y a plus de 30 ans par les propriétaires précédents.
Ces thuyas n’avaient pour finalité que de constituer un mur végétal de séparation entre voisins.
Par ailleurs, ils diminuaient fortement l’ensoleillement et rendaient le sol très acide.
Je vous raconte comment j’ai procédé dans un prochain article.
Croquez la pomme…
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