La semaine passée, j’ai expliqué mon approche de recherche d’autonomie sur l’angle du survivalisme.
Outre le fait de pouvoir réagir à un évènement non souhaité, je désire développer une forme de résilience mais sans sacrifier mon niveau de confort.
J’espère d’ailleurs de tout coeur qu’aucun des scénarios catastrophes envisagés ne se produira.
Une autre raison.
La seconde raison qui influence ma démarche est une réflexion sur le mode de vie actuel dans une société basée sur la croissance économique.
Sommes-nous bien occupé(e)s ?
L’objectif d’une vie se résume souvent à trouver un « bon travail » pour nous permettre de profiter d’un maximum de biens et de conforts.
Nous passerons ensuite la majorité de notre temps à accomplir ce travail indispensable à maintenir notre niveau de vie et celui de la famille.
Même si ce travail n’est pas forcément épanouissant, il est devenu simplement indispensable.
Ce mode de vie (métro – boulot – dodo) est globalement accepté.
C’est la norme.
La tête dans le guidon… au gré des habitudes…
Et on attend que cela passe, que l’on soit délivré,… le jour de la pension…
Entretemps, l’âge légal de la pension augmente…
Les caisses de l’état se vident et aucune garantie n’est donnée sur le montant de pension à percevoir.
Il faudra encore peut-être travailler…
Disposerons-nous alors de la santé, des finances, de l’énergie et du temps suffisant pour
mener à bien nos projets laissés en jachère ?
Et pourquoi travaillons-nous finalement ?
En général pour :
- Acquérir une maison et rembourser son financement… jusqu’à la pension…
- Equiper, rénover, meubler ce bien.
- Disposer d’un confort maximum qui entraîne une consommation d’énergies : électricité, pétrole, gaz,…
- Nous rendre au travail à l’aide d’un véhicule confortable.
- Acquérir ce véhicule (à crédit), l’entretenir, l’assurer et l’alimenter en carburant.
- Assurer une formation valable (et souvent bien longue) à nos enfants… pour que eux aussi trouve un « bon travail »
- Nous divertir pour surmonter le travail laborieux : télévision, hobby’s, internet…
- Nous évader du quotidien en partant en vacances
- Nous alimenter parfois avec des plats préparés coûteux et de faible qualité pour gagner un peu de temps.
Ce qui augmente aussi nos dépenses médicales.
Chacune des dépenses mentionnées entraîne une charge mensuelle.
A déduire du salaire. Et que reste-t-il en fin de mois ?
La solution serait peut-être de travailler à deux ?
Cela permet en effet d’augmenter le niveau des rentrées… et autorise plus de dépenses.
Deux voitures sont nécessaires.
Les enfants sont confiés à un service de garderie.
Les liens familiaux s’en trouvent affectés.
Ne parlons pas des soins que nous réservons à nos ainés que nous confions à des maisons spécialisées.
En raison du manque de temps, les tâches d’entretien seront peut-être externalisées. Il faudra les financer.
Le temps à consacrer aux tâches ménagères et à la famille se voit encore réduit.
Et si l’on gagne plus, pourquoi ne pas voir un peu plus grand pour l’habitation, les voitures, les voyages, les vêtements… ?
Et bien le faire savoir aux voisins…
Bon, j’en conviens c’est un peu caricatural…
Quoique 😉
Le paroxysme est atteint quand le salaire ne permet plus d’affronter le coût de la vie pour les dépenses
jugées indispensables. Il faut négocier pour travailler plus et obtenir des avantages…
C’est là tout le combat des gilets jaunes.
Mais est-ce vraiment une solution viable et confortable ?
Et vous quel est votre pourquoi et les obstacles que vous rencontrez ?
Je vous invite à prendre le temps d’y réfléchir et, la semaine prochaine, je vous expliquerai comment j’envisage des réponses possibles à cette situation. Je n’ai pas encore atteint le seuil que je juge idéal mais quelques pistes me semblent intéressantes.