La semaine passée, je vous ai brossé un état des lieux de notre projet d’autosuffisance.
Mais, pourquoi avons-nous décidé, un beau jour, de devenir autosuffisant ?
La démarche a débuté, pour moi,sur un constat.
Le système…
Nous dépendons à de nombreux points de vue du «Système».
De quel système ?
De celui même qui nous procure notre confort.
Mais dont nous sommes aussi aliéné…
Ce système nous permet, sans efforts, de disposer :
- d’eau potable,
- d’électricité,
- de pétrole ou d’énergie au sens large,
- d’une alimentation variée,
- de biens de consommation,
- d’infrastructures privées et publiques,
- de services…
C’est normal, naturel, plus besoin de réfléchir…
Comme un interrupteur ou un robinet à tourner.
C’est tellement facile que nous avons pratiquement tout délégué…
et perdu les connaissances de base ou savoir faire qui y sont liées.
Mais que se passerait il si ce système s’enrayait ?
La rupture de la normalité
Comment serions-nous capablesd’affronter une rupture de cette « normalité » ?
Au niveau du pays, de la région mais aussi à titre individuel ?
Voici quelques exemples, dont je laisse la probabilité qu’ils surviennent à votre appréciation…
La panne électrique d’envergure
En Belgique, le risque de blackout en période hivernale est récurrent et jugé probable par les autorités, le pays est dépendant de ses voisins et incapable de gérer son parc nucléaire défaillant. Vous pouvez mesurer facilement les effets négatifs sur un plan individuel en relevant ce petit défi.
Une crise économique
Dans le secteur de l’immobilier, en bourse ou tous les impacts dus à un conflit ou une crise.
Pour plusieurs acteurs, la crise est inévitable seul le moment de son déclenchement est incertain.
Une catastrophe de grande ampleur
Explosion accidentelle ou non, localisée ou plus étendue.
Au rayon des catastrophes, le réchauffement climatique est prouvé et inéluctable.
Il s’agit d’une menace certaine.
Ses conséquences dramatiques sont connues sur l’état de notre planète.
Il provoquera, dans un premier temps, des crises migratoires qui seront causes de conflits et d’instabilités.
Une pénurie de pétrole
Les réserves de pétrole sont physiquement limitées. Comme dans votre citerne à mazout.
La conséquence de la raréfaction sera dans un premier temps l’augmentation du prix.
Elle fragilise déjà certains aujourd’hui.
Les réserves stratégiques des états déterminent leurs puissances et attisent les conflits.
Les crises sanitaires ou alimentaires
Epidémies, pandémies, scandales alimentaires, glyphosate…
Les risques d’instabilités sociales
Immigration, radicalisme, populisme, …
La liste n’est pas limitative et le déclenchement en cascade de plusieurs de ces situations est aussi possible.
Certains étudient cela en détail dans ce qu’ils dénomment, l’effondrement ou la colapsologie.
Alors que faire ?
Personnellement, j’ai choisi de ne pas me morfondre ni de faire une confiance aveugle à nos politiques pour résoudre ces problèmes potentiels ?
Et vous ?
Seriez-vous prêt à y faire face et à prendre soin de vos proches ?
En ce qui me concerne, c’est un des moteurs de ma démarche.
Cela ressemble davantage à du survivalisme mais l’autosuffisance en constitue pour moi une suite logique.
Je suis de nature optimiste et je n’aspire pas du tout à ce que l’un des évènements cités se produise mais au vu de la multiplicité des risques, la probabilité est selon moi bien réelle. Rien ne coûte donc d’être prévoyant et préparé.
La semaine prochaine, je vous donnerai une seconde raison de la mise en oeuvre de ce projet de vie.
D’ici là, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires et critiques ou à communiquer
vos attentes ou besoins.