A propos

Pourquoi ce site et pourquoi vouloir développer son autonomie ?

Nous, Européens, prospérons, malgré notre faculté à nous plaindre, dans une situation très confortable et enviée par de nombreux pays moins riches.
Nous vivons librement, en démocratie, et disposons d’une alimentation variée, d’habitations confortables, de moyens de communication, d’énergie en suffisance, de réseaux de communications, d’infrastructures, d’argent…

Notre confort est-il un acquis définitif ?

Le développement de notre économie est basée sur la croissance (donc la consommation), qui constitue la première priorité de nos gouvernements et de nos dirigeants à tous niveaux et de toute orientation politique.
Le modèle économique actuel est fondé sur la croissance mais est-elle sans limite ?

Il est une source d’inégalités dans la mesure où seul 20% de nantis s’accaparent 80% de la richesse du monde. Les écarts entre riches et pauvres s’accentuent sans cesse.
Notre confort n’est-il pas bâti au détriment d’autres hommes et femmes indirectement exploités ?

Pourquoi vouloir développer son autonomie ?

Ne sommes nous finalement pas bien dans ce douillet cocon ?
Je ne veux pas critiquer le système, j’en ai profité comme beaucoup.
Il était certainement valable et cohérent à une époque mais est-ce encore le cas et quelles sont les alternatives ?
Il est bien entendu que dans cette recherche d’alternatives, nous ne souhaitons pas réduire notre niveau de confort et retourner au moyen-âge.

Ma volonté est basée sur une réflexion et une approche globale des problèmes auxquels nous ou nos enfants pourrions être confrontés.
Je pense que la population en général et les politiques en particulier n’accordent pas l’importance qu’elle mérite à des problèmes sérieux identifiés et scientifiquement établis.

Le déclencheur de ma réflexion est la prise de conscience de la totale dépendance qui nous aveugle et que nous entretenons en nous confondant dans le « système » actuel.

Quelles sont les menaces envers notre société moderne ?

J’ai abordé une toute petite partie de cette problématique dans un article relatif à la possible crise énergétique et au risque de blackout en électricité.
Mais cela ne s’arrête pas là.

Mon intention n’est pas de susciter des craintes exagérées ou de faire preuve de pessimisme mais de voir comment faire face aux problèmes déjà clairement identifiés et susceptibles de se produire à courts ou moyens termes.

Pour présenter ces problèmes potentiels (sans encore aborder le réchauffement climatique), je vous invite à faire preuve d’ouverture d’esprit et d’optimisme et de visionner cette vidéo avant de poursuivre votre lecture.


Il y a certainement plusieurs réponses possibles à ces situations.
La majorité semble avoir choisi le « on verra, de toute façon on ne sait pas y faire grand chose… ».
Personnellement, j’ai choisi de faire ma part.
Je ne souhaite pas me morfondre face à ces défis mais à identifier et mettre en oeuvre des réponses adaptées. C’est aussi une question de responsabilité vis à vis de nos enfants.

Nos nombreuses dépendances nous ont rendu progressivement fragiles et moins compétents.

Quelles sont les dépendances dont nous devons nous affranchir ?

Selon moi, nous sommes exposés tant individuellement que collectivement à différents types de dépendances :

  • au pétrole dont les réserves sont limitées et pour lequel aucun plan de sortie n’est envisagé,
  • à l’énergie dont nous sommes gros consommateurs et qui cause débats incessants sur ses modes de production, notamment sur les dangers du nucléaire,
  • à l’eau potable, qui ne constitue que 3% des réserves en eau de la planète, et qui s’obtient chez nous en ouvrant un robinet… que nous ne contrôlons pas,
  • à l’alimentation et à la consommation de produits transformés dont la composition est inquiétante à plus d’un titre et qui nuit à notre santé,
  • à l’argent issu de notre travail, pour certain précaire et bien souvent la seule ressource sur laquelle repose notre mode de vie,
  • au capitalisme et à la croissance, qui nous incite à consommer (et donc dépenser) toujours plus. Ce modèle est mis à mal par la multiplicité des crises et certains doutent de sa viabilité.

A ce stade, je vous invite à réfléchir individuellement à la manière dont vous et vos proches seriez prêt à faire face à une crise sérieuse et pourtant possible dans l’un de ces domaines.

Votre réflexion, vous conduira à très vite vous rendre compte que ces dépendances sont très intimement liées et qu’un crise de l’une se répercutera probablement en chaîne sur les autres.

Etes-vous satisfait de votre mode de vie ?

Quelles solutions envisager ?

Le survivalisme

Le survivalisme peut constituer une approche à court terme. Il s’agit de se tenir prêt pour répondre immédiatement à tout effondrement de la normalité : catastrophe, conflit, pandémie, accident nucléaire, pannes globales (eau, électricité), …
Les survivalistes développent des stratégies, font des réserves (alimentaires, carburants, armes et munitions, …) et s’équipent pour faire face avec leurs proches à n’importe quelle crise grave qui altérera le fonctionnement normal de la société.
Nombre d’entre eux estiment et souhaitent cette période la plus brève possible et ne développent qu’un autonomie limitée.

Selon moi, le survivalisme constitue une étape essentielle dans l’attente du développement d’une stratégie d’autonomie. Il faut éviter de dépendre de ses stocks qui, comme les réserves de pétrole, s’épuisent sans se renouveler ce qui impose, de facto, une limite, un simple allongement de délai avant une nouvelle rupture.

L’autonomie

L’autonomie vise à nous affranchir de nos diverses dépendances.
Personnellement, j’envisage de développer notre autonomie sur trois axes :

1. L’énergie au sens large :

A terme, il s’agirait de ne dépendre d’aucune connexion au réseau électrique ou de distribution d’eau. Des mécanismes de collecte et de production sont à développer.
Il en va de même pour la gestion des déchets. Le traitement de tous nos déchets (ménagers mais aussi égouts) doit être mis en place.
Sur un plan familial, des initiatives intéressantes existent…

2. L’alimentation

Les supermarchés nous fournissent généralement en produits transformés pour une consommation rapide mais pas toujours respectueuse de notre santé et de la nature.
Il est possible de produire nous-même la plus grande partie de notre alimentation.
Il s’agit de l’axe que nous développons actuellement et pour lequel vous retrouverez de nombreux articles sur le blog.
Pour le reste, le recours à l’achat local et respectueux de l’environnement est possible.

3. Les finances

Des initiatives diverses de développement de monnaies locales ou de services d’échanges locaux (SEL) voient le jour. Certains vivent déjà sans argent.
Nous nous préparons à la transition vers la sobriété heureuse.

Il n’est plus nécessaire d’inventer des solutions aux problèmes exposés ci-dessus, elles existent déjà.
Il reste à les mettre en oeuvre… pas à pas…

C’est ce que nous vous invitons à découvrir et à partager avec nous sur ce blog.